vendredi 26 octobre 2018

D’Anakao à Andasibe


Jour 28. Dimanche le 21 octobre 2018. D’Anakao à Andasibe (13 h).

Nous quittons Anakao à 8h par le bateau de transfert.  La mer est plus calme qu’à l’aller.  Nous observons une trentaine de dauphin durant notre croisière jusqu’à Tuléar.






Après le débarquement en charrettes à zébus, nous prenons deux taxis pour nous amener à l’Arboretum.  Nous y faisons la visite en 1h environ et y prenons notre repas du midi. Ce site a été créé de toutes pièces par un Suisse au début des années 1980. Il compte maintenant plus de 900 espèces de plantes, la plupart endémiques à Madagascar.  Notre jeune guide est excellente et nous donne beaucoup de renseignements sur les plantes, leur valeur médicinales, etc. Elle nous montre aussi des lémuriens nocturnes en train de dormir et plusieurs oiseaux qu’elle parait bien connaître. Une visite à recommander à Tuléar.













Nos taxis nous reconduisent ensuite à l’aéroport où nous attendons notre vol durant près de deux heures.  Le trajet de 1h40 jusqu’à Tananarive s’effectue sans problème mais c’est à l’arrivée que cela se gâte. Nos bagages, comme ceux d’une cinquantaine d’autres passagers sont restés à Tuléar. Il paraît qu’un ministre aurait fait débarqué tous les bagages pour accommoder les siens… Cinquante touristes brimés pour une grosse légume corrompue. Ce n’est pas très bon pour la réputation d’un pays.


Heureusement, il y a un autre vol qui suit le nôtre 90 minutes plus tard.  Nous pouvons récupérer nos bagages arrivés par ce gros avion et entreprendre notre dernier segment de transport aujourd’hui, soit la route de 3h qui nous amènera à Andasibe.

L’agence Espace Mada ne recommande pas de rouler de soir normalement mais ils nous donnent le choix ce soir car cette route est très fréquentée et peu sujette aux problèmes de sécurité.  On verra.  D’après Arsène notre chauffeur, cela devrait prendre environ 3h ou 3h30 et on devrait arriver vers 21h au lodge.

Nous sommes finalement arrivés à 22h45 au lodge Eulophiella. Une heure pour sortir de la ville et sa banlieue puis le trafic intense et lent des camions sur la Nationale 2. Le personnel nous attendait pour souper. Le propriétaire dit que c’est fréquent.  Nous soupons en vitesse. La nourriture est excellente mais nous ne pouvons en profiter au maximum compte tenu de notre fatigue de la journée.

Nous gagnons notre chambre à 23h30 et après un saut rapide dans la douche, nous sommes très heureux de nous étendre dans le confortable lit pour un sommeil bien mérité.

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