Jour 17. Mercredi le 10 octobre 2018. De Miandrivaso à Antsirabe (5h).
Une journée très active aujourd’hui après une nuit extrêmement chaude.
Nous partons dès 7h après avoir pris notre petit-déjeuner.
Notre premier arrêt se fait sur un pont duquel nous pouvons observer une «usine» de traitement du minerai pour l’extraction de l’or. Le grand boss arrive avec sa fourgonnette qui contient du minerai sous forme de gravier. Et là commence le travail de familles complètes qui effectuent toutes les opérations : transport par les plus forts du gravier sur les grands rochers au bord de la rivière; broyage au pilon par les enfants pour obtenir une poudre; tamisage par les femmes et les hommes pour décanter l’or.
Le travail est payé au rendement final. Pas d’or, pas de paye. Plus d’or, plus de paye. Et on paye en nourriture et produits de première nécessité. Ce n’est pas sans rappeler comment nos pêcheurs se faisaient exploiter par les marchands anglais il y a moins d’un siècle.
Et nous reprenons la route...
Deuxième arrêt à un petit village où c’est jour de marché. Arsène nous laisse à une extrémité et nous traversons le village à pied pour le rejoindre ensuite.
Nous passons ensuite des terrains déboisés et secs aux jardins de Madagascar, c’est-à-dire la région où l’on cultive la majorité des légumes. Les paysages ruraux sont plus jolis et plus verts.
Après un lunch au restaurant, nous allons visiter le Lac Tritriva, un beau lac turquoise au fond du cratère d’un ancien volcan. Nous sommes dans une pinède. Mais tranquillement les arbres sont coupés sur permission spéciale de la municipalité qui ne voit que les bénéfices à court terme. Ici aussi c’est comme ça!
La journée n’est pas finie. Arrivés à Antsirabe, la quatrième ville du pays, nous allons visiter tour à tour, un atelier d’art lapidaire, un atelier de jouets miniatures, un atelier de broderies, un autre de fabrication en corne de zébu et un dernier d’épices. Ouf!
Nous arrivons à notre hôtel vers 18h après avoir passé par les rues les plus typiques de cette ville tranquille qui fut certainement très jolie jadis. On y vient encore beaucoup pour ces thermes mais nous n’avons pas le temps d’y aller.
Nous nous installons, prenons une bonne douche et rejoignons nos amis pour souper à 19h. Le souper est excellent et on se surprend encore de la qualité des repas dans ce pays qui est si pauvre. L’influence française y demeure sous cet aspect du moins.
De retour à la chambre à 20h30 pour faire le blogue, trier les photos et lire un peu avant de dormir.
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